WANTED – Révision de la LProtPop, Loi sur la protection de la population
Le projet politique est un des trois groupes traitant de l’autonomie alimentaire. Nous sommes à la recherche d’un·e juriste ou toute personne à l’aise avec les textes de loi. Nous avons besoin de soutien pour relire le projet de la future et nouvelle LProtPop et formuler nos remarques.
Nous serions heureux et heureuses de partager nos intentions avec la personne qui nous aidera à rédiger des propositions d’amendement au texte actuellement en consultation.
Après le 1er « conseil biodiversité » proposé en septembre 2022, voici le 2ème conseil en la matière.
Il ne vous a pas échappé que le ronron des tondeuses à gazon et les loupiottes des robots-tondeuses s’en donnent à coeur joie. Afin de favoriser la biodiversité dans votre jardin, voici un des conseils que vous trouverez dans la Charte des jardins :
Pour permettre aux fleurs et aux insectes d’accomplir leur cycle de vie, je m’engage à laisser pousser une bande d’herbe – par exemple le long d’une haie ensoleillée ou sur un talus – et à ne pas la tondre tant qu’il y a des fleurs.
Charte des jardins
Vous trouverez d’autres conseils par rapport au gazon et à sa tonte dans la Charte des jardins.
Quelques actualités autour du thème de la biodiversité
Canton de Fribourg
Toujours en lien avec ce sujet, le Musée d’histoire naturelle de Fribourg a verni ce jeudi 25 mai le cinquième volet de la série d’expositions sur la biodiversité dans notre canton. Il s’intéresse de près aux oiseaux et en particulier à leurs habitats. Un programme riche est proposé en parallèle à l’exposition.
Confédération
Hasard du calendrier, voici un intéressant communiqué de l’OFEV, l’Office fédéral de l’environnement. La biodiversité continue de s’éroder en Suisse, contrairement à ce que 70 à 80% des gens pensent.
Berne, 22.05.2023 – La diversité des espèces est riche en Suisse mais subit des pressions. Ainsi, 17 % de toutes les espèces sont « au bord de l’extinction » ou « en danger ». En outre, 16 % sont vulnérables : leurs populations ont reculé de 30 % ces dix dernières années. Nombre de milieux précieux sur le plan écologique ont vu leur surface diminuer ou leur connectivité entravée. Telles sont les conclusions de deux rapports publiés par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) lors de la Journée internationale de la diversité biologique.
Le groupe alimentation durable vous a concocté une recette de salade super simple à base de choux pour bien commencer le printemps. Et enfin les préparatifs des fêtes de Pâques vont bon train avec un carrot cake moelleux. Le tout végan comme d’habitude !
Tribune libre parue le 14 mars 2023 dans La Gruyère et écrite avant la lecture de l’article de Delphine Francey paru le 7 mars 2023 dans La Gruyère et intitulé « Le canton invité à faire mieux. Les grands-parents pour le climat proposent au Conseil d’Etat d’améliorer sa politique climatique. » et qui lui fait écho. On lit dans cet article que les grands-parents pour le climat « invitent par exemple à établir une stratégie de transition vers une agriculture et une alimentation à bas carbone ». Ce qu’offrent ces resto qui végétalisent leur carte.
Favoriser le lien aux autres fait partie des visions de Graines d’avenir : je vous propose un exercice pratique avec les marchés hebdomadaires de Bulle. Cet espace de moins de 2’000 m2 est un concentré de convivialité, une ode aux circuits courts et une incroyable vitrine pour le terroir.
La grainothèque se situe dans la section adulte de la bibliothèque. Photo de Stéphanie
La grainothèque, située dans les locaux de la bibliothèque de Bulle, a été inaugurée le 15 octobre dernier. Installée et gérée par le groupe Graines et biodiversité de Graines d’Avenir, elle permet de déposer, prendre ou échanger librement et gratuitement des graines de légumes, fruits, fleurs, aromatiques, céréales ou encore de légumineuses.
Mais comment se fait-il que mon assiette pollue ? Pourtant j’utilise des contenants réutilisables et jamais de plastique ! En plus, je mange de la viande bio et locale donc je fais déjà beaucoup !
C’est bien là qu’il faut creuser un peu la question : c’est le contenu de l’assiette qu’il est préférable de modifier, pas seulement l’emballage et la provenance.
En effet, la viande rouge est la source de protéines qui émet le plus de CO2 à cause des pratiques liées à l’utilisation des sols et à l’élevage. L’élevage, parlons-en : l’agriculture est la première cause de déforestation dans le monde. En effet il faut de la place pour les animaux mais surtout de la place pour cultiver tout ce qui va nourrir ces derniers (soja par exemple). Dans la situation actuelle il semble plus cohérent de cultiver de quoi nourrir les humains et non des animaux dans des élevages surdimensionnés. Au problème de la déforestation s’ajoutent les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’agriculture : le méthane émis par les vaches et l’utilisation de fertilisants par exemple. Globalement changer son alimentation et réduire la part de viande, fromage et autres protéines animales pour augmenter la part des protéines végétales permet de réduire entre 2 et 3 fois son empreinte carbone liée à l’alimentation selon le régime choisi (végétarien, végétalien). Ce n’est évidemment pas négligeable quand on sait qu’une personne en Suisse a une empreinte carbone d’environ 14 tonnes de CO2eq/an et qu’il faut arriver à 2 tonnes de CO2eq/an en 2050 pour respecter les Accords de Paris sur le climat. Il ne faut toutefois pas oublier les critères « bio », « de saison » ou encore « local » même si leur impact est moindre.
Impact des aliments sur le climat
Au même titre que l’utilisation du vélo, changer son alimentation peut avoir un impact positif sur les écosystèmes, les émissions de GES mais aussi sur notre santé. On parle alors de co-bénéfice santé-environnement, un concept sérieusement recommandé par les professionnel·les de santé qui se mobilisent face au réchauffement climatique. Face aux changements climatiques les habitudes alimentaires doivent changer pour garantir un approvisionnement de qualité au niveau mondial dans le futur : « L’alimentation est le levier le plus puissant pour optimiser la santé humaine et la durabilité environnementale en tandem » selon un rapport de la commission EAT-Lancet. En Suisse par exemple, la consommation moyenne de viande est 3 fois supérieure aux recommandations de la Société suisse de nutrition.
Entreprendre un changement d’habitudes n’est pas chose facile, on se sent parfois seul·e face à la famille, à un conjoint ou à des ami·es peu compréhensifs. Le groupe Alimentation Durable sert aussi à ça : un espace de discussion respectueux pour trouver des pistes de changement individuelles et collectives, chacun·e à son rythme, avec ses convictions personnelles mais avec la même volonté d’agir face au changement climatique.
A l’approche des fêtes de fin d’année et des soupers de boîte, la question se pose à nouveau : peut-on passer un moment convivial et festif autour d’une assiette végétale ? Certainement ! A vous d’agir, c’est l’occasion de proposer à vos convives l’une des recettes végétales de la newsletter !